Les métiers du web, épisode 2 : Webdesigner
Webdesigner ? Mais encore ?
Un webdesigner est la personne en charge de la conception des interfaces digitales, que ce soit des sites Internet ou des applications mobile. En fait, cela recouvre tous les métiers liés à la conception d’interface, de l’UX (ergonomie) à l’UI Design (graphisme). Un webdesigner est responsable de la bonne expérience de l’utilisateur sur l’interface qu’il crée. Il est donc à la fois garant de l’esthétique, de la lisibilité et de l’utilisabilité de celle-ci.
Pour être un bon webdesigner, outre la technique indispensable, des qualités sont nécessaires : rigueur, curiosité, écoute, créativité, ouverture, souplesse, perfectionnisme, et logique doivent être au rendez-vous.
Au quotidien, comment travaille un webdesigner ?
Tout d’abord, on peut dire qu’il n’existe pas de journée type. Tout dépend du ou des projets sur lesquels on travaille et de leur état d’avancement. On peut, par exemple, très bien être en train de créer une maquette sur Photoshop ou de finaliser des maquettes ergonomiques sur Axure. Ensuite, le quotidien d’un webdesigner peut dépendre de son statut : salarié ou free-lance. Pour un free-lance, il n’est pas rare que le travail déborde tard le soir et les week-ends.
Le webdesigner passe la grande majorité de son temps assis derrière son écran, même si des réunions ponctuent régulièrement son quotidien.
Quels sont les avantages et les inconvénients du métier ?
La créativité sans cesse renouvelée, un monde digital en constante évolution, des problématiques mouvantes en fonction des projets et des innovations… On ne s’ennuie jamais ! En plus de cela, le salaire est attractif. En free-lance à Paris, le travail d’un webdesigner se facture entre 350€ (junior) et 600€/jour (senior). Enfin, ce métier n’est pas bouché et il est possible d’évoluer. Par exemple, en agence, un webdesigner peut rapidement monter en grade, devenir « directeur de la création » et piloter toute une équipe de créatifs.
Du côté des contraintes, le digital et sa rapidité d’évolution obligent à une veille quasi constante au risque d’être vite dépassé. Pour les indépendants, le plus gros risque est bien sûr lié à la pénurie de clients.
Quelle formation est nécessaire pour devenir webdesigner ?
De mon côté, j’ai obtenu une licence Infocom option multimédia puis j’ai continué mes études avec un master II à Hétic. Néanmoins, je pense qu’un bac+3 doublé d’une forte curiosité suffisent pour le poste.
Quels conseils donneriez-vous pour réussir dans ce métier ?
De commencer dès maintenant à regarder vraiment les interfaces digitales que vous utilisez au quotidien et d’observer leurs composantes graphiques et ergonomiques. Pour faire du mieux, il faut déjà connaitre ce qui se fait de mieux.
Enquête de terrain auprès de professionnels / Fongecif Languedoc Roussillon
Architecte, créatif et technicien, le webdesigner est un acteur indispensable à tout projet web. En quatre mois, la formation Webdesigner : Concevoir & designer des interfaces digitales vous permet d’acquérir les savoir-faire nécessaires à l’exercice de ce métier particulièrement recherché. Vous serez également en capacité d’être un réel chef de projet. Au terme de la formation, vous pourrez obtenir le titre de « Chef de projet multimédia » (niveau II, reconnu par l’Etat), à condition de réussir les examens.
La prochaine session aura lieu du 6 novembre 2017 au 12 mars 2018, les inscriptions se terminant au plus tard le 6 octobre 2017 (les délais diffèrent selon votre statut). Néanmoins, n’hésitez pas à nous contacter dès à présent pour tout renseignement sur cette formation CIF (Congé Individuel de Formation).
21/06/2017
