Césars 2015: l’effet domino
A cette occasion, chacun aura pu saisir l’opportunité de faire le point sur la production cinématographique nationale et, si l’on devait retenir deux mots en forme d’interrogation, ce serait : création et innovation.
Nous en sommes fiers à juste titre, notre cinéma ne manque ni d’auteurs, ni d’acteurs, ni de techniciens, ni de producteurs.
Mais, si nous voulons maintenir un cinéma national au niveau de la compétition internationale, nous devons progresser sur le terrain de la création originale en nous affranchissant des consensus. Nous devons aussi avancer sur les nouvelles écritures, innover dans les modes narratifs, intégrer la culture numérique dans le développement des projets, enrichir l’écriture visuelle, à l’image comme au son.
Nous disposons aujourd’hui d’outils fantastiques que nous n’utilisons encore que très peu. Il nous appartient de les découvrir, de les apprivoiser, de les mettre en jeu dans les œuvres. Ceci suppose une information constante et, bien entendu, une formation professionnelle adaptée aux nouveaux enjeux.
Notre alliée, par l’effet domino des innovations incessantes, est notre clairvoyance.
C’est dans la pratique commune, l’échange, la vigilance, la compétence, et une formation professionnelle pertinente, que nous ouvrirons avec efficacité le chemin du cinéma de demain.
17/02/2015